Ways of Seeing #Bishkek2021

EN

Before arriving in Bishkek for this new photography workshop, I made no secret of knowing anything about autism.

Moreover, I turn this ignorance into a strength because I never cease to think that the benefits of my interventions operate in the areas “abandoned” by the specialists; either because of the inefficiency of the available therapeutic devices, or because of a lack of means, or because of negligence.

If I allow myself to speak of neglect, it is because I sometimes come across institutions in the West whose staff are less invested than others in the interests of the children.

In Central Asia, this is not the case at all. The paucity of state facilities encourages special, bold, generous initiatives, invested 100% in the interests of young people.
I have already told you about the Kenes (help) centre in Almaty, Kazakhstan.

“Let’s beat autism” is an independent organisation initiated by Mrs Anara Daniarova and her husband Azamat.

The 150 or so children who visit this place, where a friendly atmosphere reigns, have a full programme of activities in which parents are obliged to participate.

Nevertheless, the proposal of the French Embassy in Kyrgyzstan to have me come for a fortnight was very well received.

The improvisation that reigned during the first session quickly gave way to work on the child-mother relationship, a relationship subject to questioning in the diagnosis of autism.

I think I can say that the mothers of these 12 children themselves have experienced positively the fact that the activity that I bring widens the field of intervention on their relationship. Given the very young age of the participants (5 to 9 years old, except for Anara’s son Aslan who is 11 years old), I can modestly hope to put back together a few pieces of the complex puzzle that is autism.

I thank from the bottom of my heart all the mothers, their children as well as the whole team of “Vainquons l’autisme” which was exemplary from start to finish.
I would also like to thank the French ambassador in Bishkek, Mr François Delahousse, his assistant Mrs Guzel Ishen as well as those of the French embassy in Nour-Soultan who have been attentive to what I have been doing in this country for many years.

FR


Avant d’arriver à Bichkek pour ce nouvel atelier de photographie, je n’ai pas caché ne rien connaître à l’autisme.

D’ailleurs je fais de cette ignorance une force car je n’ai de cesse de penser que les bienfaits de mes interventions opèrent dans les zones « abandonnées » par les spécialistes ; soit par inefficacité des dispositifs thérapeutiques disponibles, soit par manque de moyens, soit par négligence.

Si je me permet de parler de négligence, c’est qu’il m’arrive de rencontrer en Occident des institutions dont le personnel est moins investi que d’autres dans l’intérêt des enfants.

En Asie centrale, ce n’est pas du tout le cas. L’indigence des dispositifs d’état, encourage les initiatives particulières, audacieuses, généreuses, investies à 100% dans l’intérêt des jeunes.

Je vous ai déjà parlé du centre Kenes (aide) à Almaty au Kazakhstan.

«  Vainquons l’autisme » est une organisation indépendante initiée par Madame Anara Daniarova aidé par son mari Azamat.

Les quelques 150 enfants qui visitent ce lieu où règne une ambiance conviviale, ont un programme chargé d’activités auxquelles les parents sont associés obligatoirement.

Il n’empêche, la proposition de l’ambassade de France au Kirghizstan de me faire venir deux semaines, a été très bien accueillie.

L’improvisation qui régna lors de la première session fît rapidement place à un travail articulé sur la relation enfant-mère, relation sujette à questionnement dans le diagnostique lié à l’autisme.

Je crois pouvoir dire que les mamans de ces 12 enfants, elles-mêmes, ont vécu positivement le fait que l’activité que j’apporte, élargit le champ d’intervention sur leur relation. Ceci pouvant, compte tenu du très jeune âge des participants ( 5 à 9 ans à l’exception de Aslan le fils d’Anara qui a 11ans) laisser espérer, modestement, recoller quelques morceaux de ce puzzle complexe que constitue l’autisme.

Je remercie du fond du cœur toutes les mamans, leurs enfants ainsi que toute l’équipe de « Vainquons l’autisme » exemplaire de bout en bout.

Je remercie aussi l’ambassadeur de France à Bichkek, Monsieur François Delahousse, son assistante Madame Guzel Ishen ainsi que ceux de l’ambassade de France à Nour-Soultan attentifs à ce que je fais dans ce pays depuis tant d’années.